Pour s’y rendre, il nous fallait ajouter 365 km de route à notre excursion. Mais quelle route ; 365 km de côtes, donnant droit à la mer. Techniquement, c’est le fleuve. Mais dans les faits, c’est la mer à son meilleur. En route, des noms qui font surgir les souvenirs ou les questions, c’est selon. Métis, Cap-à-la Baleine, Grosse-Roche, Les Méchins, Capucins, Cap-Chat, Ruisseau-Castor, Marsoui, Ruisseau-à-Rebours, L’Anse-Pleureuse, Manche-d’Épée, Cloridorme, L’Anse-au-Griffon et combien d’autres villages nous rapprochent petit à petit de notre destination. À chaque étape c’est l’occasion de revivre un peu de la vie de nos ancêtres ; agriculteurs et pêcheurs.
Puis, en arrivant à Cap-des-Rosiers c’est la découverte d’un petit paradis qui, ma fois, apparaît un peu négligé, sans doute la résultante d’une politiques d’austérité mal placée (excusez ce petit éclat à l’accent éditorialiste). C’est bien dommage car c’est réellement un joyau. Et surtout, il ne faut pas oublier que les gens qui ont, bien malgré eux, cédé cette terre, l’ont fait au prix de sacrifices innommables. Collectivement, nous leurs devrions sans nul doute plus de respect, en s’assurant de maintenir ces lieux patrimoniaux dans un état impeccable.
La deuxième chronique de cette série présente un survol du Parc National Forillon. Un peu de la section Nord… un peu de la section Sud. On aurait facilement pu y passer une semaine entière, sans s’ennuyer une seule minute.
Michèle et Claudel, 1 juillet 2016, Québec
To get there, we had to add 365 km of road to our excursion. But this was not any road; 365 km of fabulous coastline, giving the right to the sea. Technically, it remains the river… but in fact, it is the sea at its best. En route, one gets though names that may conjure up memories… or questions! Metis, Cap-a-la Baleine, Grosse-Roche, Les Mechins, Capucins, Cap-Chat, Ruisseau-Castor, Marsoui, Ruisseau-a-Rebours, L’Anse-Pleureuse, Manche-d’Epee, Cloridorme, L’Anse-au-Griffon and how many other villages… slowly leading to our destination. All are opportunities to revive a bit of the life of our ancestors; farmers and fishermen.
Then, arriving in Cap-des-Rosiers, is the discovery of a small paradise, that unfortunately appears somewhat neglected, probably the result of a misplaced austerity policy (excuse this small accent of a columnists). This is unfortunate because it is truly a gem. Above all, we must not forget that people, who, despite themselves, gave away this land to the community, had to pay the price of an unspeakable sacrifice. Collectively, we should show this population greater respect, making sure to maintain the premises in perfect condition.
The second column of this series provides an overview of Forillon National Park: a bit of the North section… and a bit of the South section. There, we could have easily spent a whole week, without getting bored for a minute.
Michele & Claudel, 1 July 2016, Quebec City