Cette semaine, j’ai réalisé qu’on avait vraiment changé de saison. L’automne a repris ses droits. Le fond de l’air a refroidi et les couleurs passent graduellement du vert aux teintes jaune, oranger et rouge. Toutes mes photos ont été prises en extérieur lors de courtes randonnées dans la région de Québec. Lundi, un lot de bûches empilées et prêtes à chauffer un poêle à bois ; mardi, un bourdon courageux butinant lors d’une journée bien grise et pluvieuse ; mercredi, première explosion de couleur réalisée à partir du feuillage d’un petit arbuste ; jeudi, un panorama réalisé à la chute du Parc de la rivière Beauport, vendredi, des outardes en migration au repos dans un bassin de rétention ; samedi, Pedro qui pose dans un décor qui va plutôt bien avec sa fourrure ; et dimanche, une photo à contre jour avec un effet silhouettes !
Michèle
Déjà le 1er octobre. L’année s’évapore. Nous en sommes au trois quart de notre défi 365. Il y a deux jours, j’ai discuté du projet avec mon ami Jean-Yves qui me demandait comment ça allait. Je n’ai pas pu lui cacher que malgré tous les bénéfices que j’en ressens, je suis un peu essoufflé. Cette trente neuvième semaine en est peut-être l’exemple. Mardi et mercredi par exemple, la prise de vue a été in extrémis. Dans un cas, excès de paresse, j’ai combiné l’entraînement à la prise de vue; vive la fonction time laps de mon boîtier. Dans un autre, j’ai capitalisé sur un snap shot montrant une bouteille de vin achetée deux ans auparavant en Californie. Une vraie œuvre d’art. Ce vignoble fait appel à des artistes. Une étiquette unique est produite pour chaque assemblage et chaque millésime. Dans ce cas, j’ai été tellement paresseux à la prise de vue que j’ai du compter sur mes logiciels de post traitement pour mettre en valeur le fichier raw. Pour les autres jours, je vous laisse explorer les légendes des images pour imaginer l’histoire de chaque photo. Je vous pose même une devinette : essayez de trouver où je me trouvais lors de ma prise de vue vendredi dernier.
Claudel
1 octobre 2018 / Québec / October 1, 2018
This week, I realized that summer is gone. Autumn has regained its rights. The based temperatures have cooled and the colors are gradually changing from green to yellow, orange and red. All my photos were taken outdoors, during short hikes in the Quebec City area. Monday, a pile of logs stacked and ready to heat the wood stove; Tuesday, a brave bumblebee foraging during a very gray and rainy day; Wednesday, first explosion of color made from the foliage of a small shrub; Thursday, a panorama of the falls of the Beauport River Park; on Friday, a few Canada geese at rest in a retention pond; Saturday, Pedro posing in a decor that goes along pretty well with his fur; and Sunday, a picture against the light showcasing a silhouettes effect!
Michèle
Already October 1st. The year is evaporating. We are three quarters of our challenge 365. Two days ago, I discussed the project with my friend Jean-Yves who asked me how it was going. I could not hide from him that despite all the benefits; I feel I’m a little out of breath. This thirty-ninth week is perhaps the illustration of that. Tuesday and Wednesday for example, the shooting was in extremis. In one case, excess of laziness, I combined training with shooting; thanks to the time-lapse function of my camera. In the other case, I capitalized on a snap shot showing a bottle of wine bought two years ago in California; a true work of art. This vineyard promotes the talent of graphic artists. A unique label is produced for each blend and each vintage. In this case, I was so lazy at shooting that I had to rely on my post-processing software to get something out of the raw file. For other days, I let you explore the caption of each photo to imagine the story of each shoot. I even put forward a riddle: try to find where I was when I shot last Friday.
Claudel