Je ne suis pas la seule à apprécier cet endroit où pousse de la très belle asclépiade…
Ce matin, en allant me promener côté campagne, j’ai repéré un secteur colonisé d’asclépiades en pleine floraison. Je me suis dit que ce serait un sujet de prédilection pour faire de la macrophotographie.
Il ventait pas mal comme c’est souvent le cas sur le plateau de l’Île d’Orléans. Je n’arrivais pas nécessairement à obtenir les résultats escomptés mais je me suis un peu entêtée.
Puis en cadrant sur une fleur d’asclépiade, j’ai eu le plus grand des bonheurs ! J’ai aperçu une minuscule chenille de monarque bien accrochée à l’inflorescence et en train de grignoter sa plante hôte.
Les monarques se font de plus en plus rares dans le nord-est de l’Amérique du Nord. Selon une étude récente, l’agriculture industrielle causerait le déclin de l’asclépiade, l’unique plante dont se nourrissent les larves de monarque et sur laquelle les papillons pondent leurs œufs*.
Alors, cette petite chenille a fait ma journée et m’a permis de garder espoir quant à l’avenir de ce magnifique et fascinant insecte ! Voici une photo prise d’un adulte qui s’était posé l’espace d’un instant sur une fleur de salicaire.