On retrouve relativement peu de fleurs sur mon site web… et encore moins dans les articles publiés à ce jour… « pourquoi » me direz-vous… allez donc savoir… la vie a ces mystères mystérieux auxquels on n’a pas de réponse… ni bonne, ni mauvaise! Mes études en biologie végétale, puis en malherbologie, auraient pourtant dû m’inciter à exploiter tout naturellement ce sujet.
Inspiré par la stimulante conférence que Madame Louise Tanguay a présentée à Québec le 16 mai dernier (merci au Club Dimension). Challengé par l’excellent travail que ma blonde (19 mai et 20 mai) et les autres collègues ont produit lors de l’atelier qui a suivi. C’est avec une petite crainte que j’ai décidé de me rendre au Jardin botanique Roger Van den Hende pour explorer à mon tour le sujet.
Mon objectif : essayer de ne pas m’éparpiller et me concentrer sur les tulipes… la période était parfaite du point de vue de la floraison… mais il ventait à arracher les cornes et le soleil était au zénith, bien en vue dans un ciel sans nuage. C’était une semaine après la conférence. J’étais rempli de doutes quant à l’issue possible de cette prise de vue. Mais j’y étais et les tulipes étaient à leur apogée. C’était donc maintenant ou l’an prochain.
Le vent était tel que pour figer le mouvement j’ai dû déclencher à pleine ouverture. J’ai tenté d’explorer la transparence, les angles de prise de vue, la lumière. J’ai cherché des compositions simples et naturelles. J’ai porté attention aux arrières plans forcément flous à ouverture maximale. Toutes les photos ont été prises à ISO 100 et à des vitesses variant de 1/320 à 1/800 de secondes.
J’étais assez satisfait de ce que je voyais sur le moniteur du boîtier; néanmoins mes doutes persistaient … quels seraient les résultats sur un écran de 21 pouces. J’espère que vous aimerez le rendu final tel qu’illustré par les huit photos (ou montages) que je présente ci-après. En passant, vous voudrez peut-être noter que pour équilibrer la majorité de ces photos, j’ai dû réduire la saturation. Pour moi, qui préfère des images plutôt saturées, c’est un geste rarissime!
Personnellement je suis plutôt content du résultat de cet exercice… sans doute attribuable aux conseils de Madame Tanguay : « Attardez-vous à votre sujet… faites-en le tour… explorer tous les angles… quand vous pensez avoir terminé… continuez ». Je suis une personne très patiente, souvent je dis que cet excès de patience est mon pire défaut! Mais, sans que je ne puisse vous expliquer pourquoi, je suis un photographe impatient… l’exercice a donc été difficile. Il me faudra certainement des efforts soutenus pour appliquer à la lettre les conseils de Louise Tanguay. Mon prochain défi… plutôt que de travailler « les tulipes », je pourrais travailler « la tulipe »! Je pourrais ainsi prendre le temps d’explorer des angles plus inédits, moins évidents, plus originaux.